
Kapuscinski, dans sa bibliothèque La publication annoncée d'une biographie du journaliste polonais
Ryszard Kapuscinski (1932-2007) a détaché une polémique curieuse. L'auteur du livre,
Artur Domoslawski, qui a été un disciple et un ami personnel du biografiado, il affirme, entre d'autres choses, que Kapuscinski inventait des entretiens - par exemple, avec Che Guevara, comme il dit - et accuse son
maître d'avoir collaboré avec le régime estaliniano qui a gouverné la Pologne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu'aux années quatre-vingts. Bien, d'une entrée il convient d'être prudent et de rappeler que le temps finira par placer à chacun dans son endroit, en plus duquel prendront de l'assurance les doutes dans l'un ou un autre sens - dans ce cas comme dans tant les autres il arrive qu'y ont ceux qui sont pressés pour condamner malgré la légèreté, le circunstancialidad ou le caractère subjectif des épreuves. Mais de cette polémique il y a un aspect qui attire puissamment l'attention : l'insistance des certains journalistes, de chroniqueurs et de commentateurs espagnols dans rentrer à un sac pour mépriser tout tout ce qui a fait, a dit et il a écrit Kapuscinski en alléguant pour cela qu'il a maintenu une relation formelle - plus ou moins étroite, apparemment - du régime estaliniano. Le satanización est curieux parce que si Kapuscinski est le
méchant du journalisme polonais: quel qualificatif ou catalogage faut-il octroyer aux journalistes espagnols qui ont été complices des autorités franquistes, le régime sur lequel ils pèsent des
dizaines de milliers de morts,
d'emprisonnements,
de poursuites et
d'expropriations politiques ?
Il y a des éditeurs et des journalistes sans mémoire... : ou des aveugles! En abondant dans des
curiosités, il y a des attitudes d'entreprises de communication ou de journalistes espagnols qui sont doublement criardes parce qu'ils continuent d'éditer des journaux ou d'exercer la profession d'informer et commenter des faits après avoir avalisé et loué le fraquismo. De plus, en Espagne suivent dans le candélabre - et en touchant des émoluments substantiels - des journalistes, les commentateurs et les chroniqueurs qui ont signé des textes de l'appui aux exécutions - inclus ceux d'un septembre 1975 - et qui
quand est décédé le Chef ont souscrit des panégyriques en qualifiant le dictateur "d'un chrétien exemplaire" ou de "défenseur de la civilisation occidentale". Depuis une optique journalistique, il est logique que - s'il
se confirme - ils soient critiqués frontalmente, les entretiens ou les reportages que Kapuscinski pouvait avoir inventés; mais il en ressort choquant qu'en Espagne il y a tant de journalistes et chroniqueurs satanizando à un polonais probablement estaliniano et que, au contraire, ils se taisent et même ils applaudissent les collèges qui ont été prouvés défensif et même des serveurs de la dictature franquiste. Kapuscinski pourrait être critiquable comme journaliste fallacieux -
si essaie ce que Domoslawski consolide - mais c'est de tout point injustifiable que les journalistes franquistes ou qui ferment les yeux devant l'horreur franquiste donnent des leçons d'éthique professionnelle en regardant vers la Pologne.
LIE à des
informations sur la biographie polémique.
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